Découvrez toutes les participations de iEES Paris à la fête de la science 2022 du 14 au 16 octobre.

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Présentes dans presque tous les habitats terrestres (forêts tropicales, déserts, savanes, zones urbaines, et paysages agricoles), on estime à un milliard de milliards le nombre de fourmis dans le monde.
Considérées comme des acteurs majeurs dans l’écosystème, elles font l’objet d’étude de la thèse de Fátima García Ibarra qui s’intéresse à leur impact sur la dynamique des sols et de l’eau.
Dans le cadre d’un partenariat avec la Ville de Paris, plusieurs membres du laboratoire échantillonnent la faune du sol et notamment les fourmis dans les espaces verts parisiens. Afin de vulgariser et d’expliquer cette étude au plus grand nombre et notamment aux parisiens qui seraient susceptible de les croiser dans les espaces verts, la Ville de Paris a fait un live sur instagram sur sa page Paris Nature et diffusé sur Youtube.
Dans cette étude, les chercheurs ont utilisé la fourmi Temnothorax nylanderi pour étudier si la meilleure résistance au cadmium des colonies urbaines par rapport aux colonies forestières pouvait venir des conditions d’hibernation rencontrées juste avant leur exposition au cadmium.
Les résultats suggèrent que les colonies urbaines sont génétiquement adaptées aux métaux traces, mais que cette adaptation n’est révélée que sous des conditions environnementales particulières, les hivers froids ici.
La fourmi Myrmecia croslandi , une espèce australienne endémique, possède un patrimoine génétique très simple de deux chromosomes identiques. Seules deux espèces animales, découvertes à ce jour, présentent cette particularité, l’autre étant un nématode. L’intérêt supplémentaire de cette fourmi est que les femelles (ouvrières) sont diploïdes (deux paires de chromosomes homologues) et les mâles, qui proviennent d’œufs non fécondés, sont haploïdes, c’est-à-dire un seul chromosome.
Cet organisme pourrait donc constituer un nouveau modèle biologique pour étudier la division cellulaire. L’objectif serait d’étudier directement l’organisme ou de dériver des lignées cellulaires à partir d’embryons de fourmis.
Adam KHALIFE, doctorant Sorbonne Université dans l’équipe ESEAE du département ECOEVO, vous convie à la soutenance de sa thèse : « La miniaturisation chez les fourmis : adaptations squeletto-musculaires pour vivre au sol et succès évolutif »
Romain HONORIO, doctorant Sorbonne Université dans l’équipe ESEAE du département EcoEvo, vous convie à la soutenance de sa thèse : « La diversité de taille des ouvrières au sein des colonies de fourmis : intérêts du groupe ou des individus ? »
Colonies urbaines et forestières de la fourmi Temnothorax nylanderi répondent-elle de manière différentielle à la pollution ?
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