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ADALEP 2023

Journées du réseaux ADALEP 2023

Les 24 et 25 octobre, le département Ecosens a accueilli les journées du réseau national ADALEP (Adaptation des lépidoptères) sur le site INRAE Versailles-Saclay.
Ces journées ont rassemblé plus d’une vingtaine de présentations sur les invasions, les fronts d’expansions, l’adaptation et l’évolution des espèces mais aussi les méthodes de leur biocontrôle.

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papillon_inrae

INRAE – Stratégie de biocontrôle : l’évolution d’un papillon ravageur de cultures mise en lumière

COMMUNIQUE DE PRESSE – Des scientifiques d’INRAE et de Sorbonne Université, en collaboration avec l’Institut de protection des plantes de Pékin, ont retracé l’évolution d’un récepteur olfactif spécifique de la noctuelle du coton, un papillon ravageur de cultures. Indispensable pour la reproduction du papillon, ce récepteur permet aux mâles de reconnaître le composé essentiel de la phéromone sexuelle de la femelle. Les scientifiques ont pu retracer le parcours évolutif de ce récepteur apparu il y a environ 7 millions d’années et ont identifié 8 acides aminés essentiels pour la liaison entre le récepteur et la phéromone. Leurs résultats, publiés le 8 mai dans la revue PNAS, ouvrent de nouvelles perspectives pour le développement de stratégies de biocontrôle contre ce papillon ravageur.

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reine termite

Comment les reines et les rois de termite restent-ils en bonne santé durant des décennies ?

Parmi les insectes sociaux qui ont des castes spécialisées, les castes stériles telles que les ouvriers vivent souvent beaucoup moins longtemps que les reines qui se reproduisent. Les reines et les rois semblent tous deux capables de ralentir le processus de vieillissement, tandis que les reines produisent de très nombreux descendants durant toute leur vie. Cela entraîne habituellement un coût de reproduction chez de nombreux organismes, mais pas chez ces termites.
Dans ce projet financé par Human Frontier Science Program, des chercheurs de l’institut de l’évolution et de la biodiversité de l’Université de Münster et de iEES Paris ont étudié les mécanismes de régulation impliqués dans la mise en place de ces différents phénotypes.

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Projet GIN BIONIC – Biocontrôle des insectes ravageurs des cultures par génétique Inverse

GIN BIONIC, projet collaboratif mené par SBM Company, Greenpharma et le laboratoire iEES Paris, est soutenu à hauteur de 2,9 millions d’euros dans le cadre de France 2030, opéré pour le compte de l’Etat par Bpifrance, pour développer des outils de Génétique INverse afin de trouver des produits de BIOcoNtrôle contre des Insectes ravageurs des Cultures (GIN BIONIC).

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lepidoptera

Organisation du 11ème workshop international sur la biologie moléculaire et la génomique des Lépidoptères

Emmanuelle d’Alençon (UMR DGIMI, Montpellier) et Emmanuelle Jacquin-Joly (UMR iEES Paris CReA -EcoSens, Versailles) ont eu le plaisir d’organiser le 11eme workshop international sur la biologie moléculaire et la génomique des Lépidoptères.

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termites

Comment les reines et les rois de termite restent-ils en bonne santé pendant des décennies ?

Les rois et les reines de termites peuvent vivre des décennies. Les reines, quant à elles, maintiennent une fertilité presque optimale durant toute leur vie. Dans cette étude internationale, publiée dans Communications Biology, les chercheurs ont constaté que ces reproducteurs défient le vieillissement par de nombreux changements au niveau de l’expression des gènes et de leur métabolisme.

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mésange

Une vie citadine stressante affecte les gènes des oiseaux

Les mésanges charbonnières vivant dans les villes sont génétiquement différentes des mésanges des zones forestières rurales. C’est ce que les chercheurs ont trouvé dans une étude unique, étudiant des populations de mésanges dans neuf grandes villes européennes.

Les chercheurs ont comparé les gènes des mésanges urbaines à ceux de leurs congénères vivant à la campagne. Peu importe que les mésanges vivent à Milan, Malmö ou Paris: pour s’accommoder d’un environnement créé par les humains, ces oiseaux ont évolué de façon similaire.

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ourmi Myrmecia croslandi

À la recherche de la fourmi du bout du monde et de son génome unique

La fourmi Myrmecia croslandi , une espèce australienne endémique, possède un patrimoine génétique très simple de deux chromosomes identiques. Seules deux espèces animales, découvertes à ce jour, présentent cette particularité, l’autre étant un nématode. L’intérêt supplémentaire de cette fourmi est que les femelles (ouvrières) sont diploïdes (deux paires de chromosomes homologues) et les mâles, qui proviennent d’œufs non fécondés, sont haploïdes, c’est-à-dire un seul chromosome.
Cet organisme pourrait donc constituer un nouveau modèle biologique pour étudier la division cellulaire. L’objectif serait d’étudier directement l’organisme ou de dériver des lignées cellulaires à partir d’embryons de fourmis.

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