Dans le cadre d’un partenariat avec la Ville de Paris, plusieurs membres du laboratoire (Basile Finand, Céline Bocquet, Pierre Federici, Thibaud Monnin et Nicolas Loeuille (Équipe EERI du Département DCFE, et Équipe ESEAE du Département EcoEvo) échantillonnent la faune du sol et notamment les fourmis dans les espaces verts parisiens. Afin de vulgariser et d’expliquer cette étude au plus grand nombre et notamment aux parisiens qui seraient susceptible de les croiser dans les espaces verts, la Ville de Paris a fait un live sur instagram sur sa page Paris Nature et diffusé sur Youtube.
Mercredi 23 juin, Basile Finand a fait un live sur les réseaux sociaux de la Ville de Paris afin de vulgariser une partie de sa thèse qui porte sur l’évolution de la dispersion face à la variabilité environnementale. L’objectif de cette partie est d’étudier l’adaptation des fourmis à l’urbanisation et plus précisément l’impact de la fragmentation de l’habitat sur la dispersion de la fourmi Myrmecina graminicola.
De nombreux changements environnementaux modifient l’habitat de chaque espèce. L’urbanisation est un de ces changements clés et se caractérise notamment par le découpage de leurs habitats en plusieurs morceaux (la fragmentation).
Le mouvement des individus (la dispersion) entre ces habitats, comme les parcs, est important pour la survie des populations mais présente un risque car les individus peuvent tomber dans des zones peu favorables comme des routes. Les fourmis sont des organismes intéressants pour étudier cette adaptation car elles présentent une grande variation de la dispersion.
L’objectif de l’étude est de comprendre comment évolue cette dispersion dans un contexte urbain en échantillonnant les fourmis dans les espaces verts parisiens et en comparant les résultats avec les fourmis présentent dans les forêts d’Ile-de-France échantillonnées l’année dernière.
Contact
FINAND Basile, Doctorant Sorbonne Université ,Équipe EERI du Département DCFE, et Équipe ESEAE du Département EcoEvo
