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reine termite

Comment les reines et les rois de termite restent-ils en bonne santé durant des décennies ?

Parmi les insectes sociaux qui ont des castes spécialisées, les castes stériles telles que les ouvriers vivent souvent beaucoup moins longtemps que les reines qui se reproduisent. Les reines et les rois semblent tous deux capables de ralentir le processus de vieillissement, tandis que les reines produisent de très nombreux descendants durant toute leur vie. Cela entraîne habituellement un coût de reproduction chez de nombreux organismes, mais pas chez ces termites.
Dans ce projet financé par Human Frontier Science Program, des chercheurs de l’institut de l’évolution et de la biodiversité de l’Université de Münster et de iEES Paris ont étudié les mécanismes de régulation impliqués dans la mise en place de ces différents phénotypes.

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Juvénile de Zootoca vivipara

Le réchauffement climatique accélère le vieillissement des lézards

Une étude publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences révèle qu’une accélération du vieillissement s’associe au déclin démographique d’un lézard à cause de l’augmentation des températures. Les auteurs ont constaté que les télomères, les extrémités protectrices des chromosomes, deviennent de plus en plus courts de génération en génération, ce qui implique que la progéniture naît avec un « capital vieillissement » de plus en plus faible. La dynamique des télomères devrait représenter un biomarqueur moléculaire de la disparition locale des espèces, et probablement une solution prometteuse pour évaluer les futures actions de gestion de la biodiversité.

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Le tuatara,

Certains reptiles et amphibiens ne vieillissent pas, et on sait désormais pourquoi

Ils s’appellent salamandre tachetée, tortue d’Hermann ou encore tuatara, un cousin des lézards, à tête épineuse. Dire que leur vieillissement est négligeable signifie que le risque qu’ils ont de mourir n’évolue pas avec l’âge : s’il est de 1 % par an à 10 ans, il est toujours de 1 % à 100 ans ! Un prodige dont le consortium, qui inclut une dizaine de scientifiques du CNRS, a cherché à connaître les raisons.

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termites

Comment les reines et les rois de termite restent-ils en bonne santé pendant des décennies ?

Les rois et les reines de termites peuvent vivre des décennies. Les reines, quant à elles, maintiennent une fertilité presque optimale durant toute leur vie. Dans cette étude internationale, publiée dans Communications Biology, les chercheurs ont constaté que ces reproducteurs défient le vieillissement par de nombreux changements au niveau de l’expression des gènes et de leur métabolisme.

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etudier-les-fourmis-face-aux-effets-du-climat © Luesy Malanda

IRD – Étudier les fourmis face aux effets du climat

Présentes dans presque tous les habitats terrestres (forêts tropicales, déserts, savanes, zones urbaines, et paysages agricoles), on estime à un milliard de milliards le nombre de fourmis dans le monde.

Considérées comme des acteurs majeurs dans l’écosystème, elles font l’objet d’étude de la thèse de Fátima García Ibarra qui s’intéresse à leur impact sur la dynamique des sols et de l’eau.

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Comment vivre en ville quand on est une fourmi ?

Dans le cadre d’un partenariat avec la Ville de Paris, plusieurs membres du laboratoire échantillonnent la faune du sol et notamment les fourmis dans les espaces verts parisiens. Afin de vulgariser et d’expliquer cette étude au plus grand nombre et notamment aux parisiens qui seraient susceptible de les croiser dans les espaces verts, la Ville de Paris a fait un live sur instagram sur sa page Paris Nature et diffusé sur Youtube.

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mésange

Une vie citadine stressante affecte les gènes des oiseaux

Les mésanges charbonnières vivant dans les villes sont génétiquement différentes des mésanges des zones forestières rurales. C’est ce que les chercheurs ont trouvé dans une étude unique, étudiant des populations de mésanges dans neuf grandes villes européennes.

Les chercheurs ont comparé les gènes des mésanges urbaines à ceux de leurs congénères vivant à la campagne. Peu importe que les mésanges vivent à Milan, Malmö ou Paris: pour s’accommoder d’un environnement créé par les humains, ces oiseaux ont évolué de façon similaire.

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fourmis temno

Les conditions d’hibernation impactent la résistance différentielle au cadmium entre colonies urbaines et forestières de fourmi

Dans cette étude, les chercheurs ont utilisé la fourmi Temnothorax nylanderi pour étudier si la meilleure résistance au cadmium des colonies urbaines par rapport aux colonies forestières pouvait venir des conditions d’hibernation rencontrées juste avant leur exposition au cadmium.
Les résultats suggèrent que les colonies urbaines sont génétiquement adaptées aux métaux traces, mais que cette adaptation n’est révélée que sous des conditions environnementales particulières, les hivers froids ici.

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Paris Parc BIG

L’expertise de iEES Paris mise à contribution dans la réalisation de la toiture végétalisée du bâtiment Paris Parc

Sorbonne Université a contacté iEES Paris afin de réaliser un diagnostic écologique sur le site où sera construit le nouveau bâtiment Paris Parc. iEES Paris a fourni des conseils et préconisations en ce qui concerne la composition du cortège floristique de la toiture végétalisée. Les résultats de cette étude de biodiversité ont contribué à l’obtention de la certification environnementale “HQE excellent” lors de la phase de réalisation du bâtiment.

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ourmi Myrmecia croslandi

À la recherche de la fourmi du bout du monde et de son génome unique

La fourmi Myrmecia croslandi , une espèce australienne endémique, possède un patrimoine génétique très simple de deux chromosomes identiques. Seules deux espèces animales, découvertes à ce jour, présentent cette particularité, l’autre étant un nématode. L’intérêt supplémentaire de cette fourmi est que les femelles (ouvrières) sont diploïdes (deux paires de chromosomes homologues) et les mâles, qui proviennent d’œufs non fécondés, sont haploïdes, c’est-à-dire un seul chromosome.
Cet organisme pourrait donc constituer un nouveau modèle biologique pour étudier la division cellulaire. L’objectif serait d’étudier directement l’organisme ou de dériver des lignées cellulaires à partir d’embryons de fourmis.

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