La participation de Fátima Garcia Ibarra et de Pascal Jouquet de l’équipe FEST et ESEAE dans le Science & Vie Hors série du mois de juillet.

La participation de Fátima Garcia Ibarra et de Pascal Jouquet de l’équipe FEST et ESEAE dans le Science & Vie Hors série du mois de juillet.
Une étude acceptée dans la revue Oecologia démontre pour la première fois que les reptiles choisissent activement les conditions d’humidité de leur habitat par des comportements d’hydrorégulation. Ce travail1 révèle que ces comportements aident les serpents à limiter les pertes hydriques et donc à atténuer le stress associé aux effets des épisodes de sécheresse. Ces réponses comportementales ne sont possibles que si les milieux naturels sont préservés avec une diversité de microclimats humides.
Lire la suite / Read moreLe réchauffement climatique a de profonds effets sur les écosystèmes et la biodiversité. Si les températures moyennes augmentent, les températures nocturnes évoluent plus rapidement que les conditions diurnes à l’échelle mondiale. Les animaux « ectothermes » y sont particulièrement vulnérables puisque leur température corporelle dépend des conditions ambiantes. De plus, les épisodes de chaleurs sont associés à des sécheresses importantes et donc une pénurie d’accès à l’eau. Une étude expérimentale publiée dans la revue Oïkos a permis de mieux comprendre les répercussions de ces changements chez une espèce de lézard de climat froid présent en France, le lézard vivipare. Ce travail souligne les effets négatifs du réchauffement nocturne et des sécheresses.
Lire la suite / Read moreParmi les insectes sociaux qui ont des castes spécialisées, les castes stériles telles que les ouvriers vivent souvent beaucoup moins longtemps que les reines qui se reproduisent. Les reines et les rois semblent tous deux capables de ralentir le processus de vieillissement, tandis que les reines produisent de très nombreux descendants durant toute leur vie. Cela entraîne habituellement un coût de reproduction chez de nombreux organismes, mais pas chez ces termites.
Dans ce projet financé par Human Frontier Science Program, des chercheurs de l’institut de l’évolution et de la biodiversité de l’Université de Münster et de iEES Paris ont étudié les mécanismes de régulation impliqués dans la mise en place de ces différents phénotypes.
Une étude publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences révèle qu’une accélération du vieillissement s’associe au déclin démographique d’un lézard à cause de l’augmentation des températures. Les auteurs ont constaté que les télomères, les extrémités protectrices des chromosomes, deviennent de plus en plus courts de génération en génération, ce qui implique que la progéniture naît avec un « capital vieillissement » de plus en plus faible. La dynamique des télomères devrait représenter un biomarqueur moléculaire de la disparition locale des espèces, et probablement une solution prometteuse pour évaluer les futures actions de gestion de la biodiversité.
Ils s’appellent salamandre tachetée, tortue d’Hermann ou encore tuatara, un cousin des lézards, à tête épineuse. Dire que leur vieillissement est négligeable signifie que le risque qu’ils ont de mourir n’évolue pas avec l’âge : s’il est de 1 % par an à 10 ans, il est toujours de 1 % à 100 ans ! Un prodige dont le consortium, qui inclut une dizaine de scientifiques du CNRS, a cherché à connaître les raisons.
Les rois et les reines de termites peuvent vivre des décennies. Les reines, quant à elles, maintiennent une fertilité presque optimale durant toute leur vie. Dans cette étude internationale, publiée dans Communications Biology, les chercheurs ont constaté que ces reproducteurs défient le vieillissement par de nombreux changements au niveau de l’expression des gènes et de leur métabolisme.
Lire la suite / Read morePrésentes dans presque tous les habitats terrestres (forêts tropicales, déserts, savanes, zones urbaines, et paysages agricoles), on estime à un milliard de milliards le nombre de fourmis dans le monde.
Considérées comme des acteurs majeurs dans l’écosystème, elles font l’objet d’étude de la thèse de Fátima García Ibarra qui s’intéresse à leur impact sur la dynamique des sols et de l’eau.
Dans le cadre d’un partenariat avec la Ville de Paris, plusieurs membres du laboratoire échantillonnent la faune du sol et notamment les fourmis dans les espaces verts parisiens. Afin de vulgariser et d’expliquer cette étude au plus grand nombre et notamment aux parisiens qui seraient susceptible de les croiser dans les espaces verts, la Ville de Paris a fait un live sur instagram sur sa page Paris Nature et diffusé sur Youtube.
Les mésanges charbonnières vivant dans les villes sont génétiquement différentes des mésanges des zones forestières rurales. C’est ce que les chercheurs ont trouvé dans une étude unique, étudiant des populations de mésanges dans neuf grandes villes européennes.
Les chercheurs ont comparé les gènes des mésanges urbaines à ceux de leurs congénères vivant à la campagne. Peu importe que les mésanges vivent à Milan, Malmö ou Paris: pour s’accommoder d’un environnement créé par les humains, ces oiseaux ont évolué de façon similaire.
Lire la suite / Read more