Initialement, mes travaux de recherche se sont principalement concentrés sur l’étude des mécanismes à l’origine de l’effet des vers de terre sur les plantes, notamment au travers des modifications de l’équilibre hormonal chez les plantes. L’homéostasie hormonale apparaissant comme un élément essentiel pour prédire l’issue des multiples interactions que les plantes entretiennent avec les organismes du sol, qu’elles soient bénéfiques ou nuisibles. Par la suite, ces études ont porté sur l’étude de l’influence réciproque des plantes (au travers de leur rhizosphère) et des turricules de vers de terre (utilisé comme proxy pour la drilosphère) sur les communautés microbiennes du sol permettant d’identifier un microbiote spécifique à chacune de ces zones d’influence, mais également spécifique à l’interaction entre les deux espèces hôtes (la plante et le vers de terre).

Récemment, mes travaux de recherche cherchent à caractériser les réponses écophysiologiques de plantes d’intérêt agronomique (Haricot, Platane, Colza, Maïs, Peuplier, Tabac, …) ou modèles (Arabidopsis thaliana) à la combinaison de stress (enrichissement en CO2/ozone et sécheresse/ozone) avec un focus tout particulier sur le rendement quantique de la photosynthèse en lien avec l’allocation de l’énergie lumineuse ainsi que du fonctionnement hydrique et les émissions de composés organiques volatils biogéniques.