Les travaux de recherche que je mène actuellement s’articulent autour de deux principales  problématiques: (i) la compréhension des déterminants dans la transmission du microbiote des termites; (i) l’impact des rejets de mercure issus de l’orpaillage artisanal sur la faune du sol, en utilisant les termites comme modèle aborder cet effet sur la faune.

La transmission du microbiote chez les termites

Il existe un mutualisme très étroit entre les termites et les microorganismes, notamment ceux de leur tube digestif, principalement consistant en des bactéries et Archaea pour les termites dits “supérieurs” et en ces mêmes Prokaryotes plus des protozoaire pour les termites dits “inférieurs”. La contribution de ce microbiote dans les capacités digestives exceptionnelles des termites, ainsi que dans la diversification de leur régimes trophique est stipulée. Les nombreuses études menées sur ce microbiote pendant bientôt un siècle ont permis de mettre en évidence que leur microbiote est principalement endémique (prospérant spécifiquement dans le tube digestif) et présente un fort signal coévolutif avec leurs hôte; particularités certainement facilitées par leur organisation sociales. Jusque récemment, la controverse persistait quant au(x) facteurs(s) garantissant cette spécificité. Pendant que certains auteurs l’attribuent aux conditions micro-environnementales particulières du tube digestif qui sélectionneraient des taxa adaptés, d’autres au contraire l’attribuent à la transmission verticale de ce microbiote, donc le liant à la phylogénie des espèces. Nos récentes études à partir de colonies de terrain, mais également d’expériences de fondation de colonies en laboratoire montrent que contrairement aux symbiontes fongiques des termites champignonnistes qui sont acquis à partir de l’environnement, ce sont les ailés qui lors de l’essaimage quittent le nid parental avec un jeu quasi complet qui le transmettent à leur descendance, d’où sa forte conservation au sein de chaque taxon.

  Mot-clés: termites, symbiose, microbiote, transmission, co-évolution

Le mercure issu de l’orpaillage artisanal: impact sur les assemblages de termites

Les augmentations continues des concentrations environnementales de mercure, qui est l’un des métaux-traces les plus toxiques pour les êtres vivants font de la pollution au mercure une préoccupation majeure des politiques des politiques environnementales et sanitaires.  Les activités anthropiques, au premier chef desquelles l’orpaillage artisanal (Artisanal & Small-Scale Gold Mining, ASGM), qui utilise le Hg dans les procédés extractifs, sont la principale cause des rejets globaux de Hg dans l’environnement. A eux seuls, les ASGM couvrent 70 à 85% des émissions dans certaines régions tropicales comme en Afrique Sub-saharienne et en Amérique du Sud et donc en Guyane où le fond géochimique de mercure est déjà élevé. L’impact de la pollution au Hg sur les animaux a surtout été étudié en milieu aquatique, plus particulièrement sur les poissons et les animaux piscivores, en se focalisant sur son transfert et sa bioamplification le long des chaînes trophiques. Son impact sur les animaux terrestres en milieu naturel est beaucoup moins bien connu. La majorité des travaux sur les effets du mercure sur les animaux terrestres sont des essais écotoxicologiques, souvent espèces-centrés qui ne renseignent pas suffisamment sur les conséquences écologiques de cette pollution, notamment sur la composition des assemblages faunistiques (diversité du vivant). Dans nos recherche en cours (projet MOITERM), nous abordons la susceptibilité de la  faune face aux pollutions aiguës induites par les ASGM, afin de pouvoir prédire les conséquences sur les assemblages des espèces dans l’écosystème.

MOITERM aborde l’impact de la contamination du sol par les rejets de mercure issus de l’orpaillage artisanal sur la faune du sol, en utilisant comme modèle les termites, taxon majeur cette faune du sol dans les régions tropicales (y compris en Guyane françaises). La modification des assemblages locaux de termites est étudiée sur un gradient de contamination partant des exploitations. Cette modification sera analysée à l’aune des traits biologiques des espèces (régimes trophiques), mais également de l’exposition antérieure au même polluant. Un accent particulier sera accordé à la l’implication du microbiote total et de ses composantes fonctionnelles agissant sur la spéciation du mercure (bactéries “méthylantes”, bactéries résistantes) dans la réponse de leur hôte. Le projet est structuré en 3 principales hypothèses : 1) la pollution au Hg va altérer les assemblages locaux de termites, avec une sensibilité variable entre espèces d’un même assemblage, en fonction des traits biologiques (régimes trophiques) ; 2) Le microbiote et plus particulièrement les groupes fonctionnels impliqués dans la spéciation du mercure (détoxification, méthylation) son impliqués dans la tolérance/sensibilité des espèces; 3) Une exposition préalable au mercure confèrerait une meilleure tolérance au même métal et que par conséquent, l’impact des rejets aigus de Hg par l’activité d’orpaillage sur la faune varierait suivant l’importance du fond géochimique de Hg.

Mots-Clefs : termites, microbiote, mercure, pollution, , bioaccumulation, spéciation

tortor, tempor eu ultrices id, consectetur id est. Fusce vehicula placerat ante nec placerat. Curabitur ultrices metus eu nulla condimentum, sit amet egestas elit semper. Donec in varius sem. Vivamus ac neque pretium augue dapibus mollis. Morbi pulvinar accumsan risus.

• Lorem ipsum dolor sit amet,
• consectetur adipiscing elit.
• Fusce tristique malesuada
• arcu vitae luctus. Nunc quis

Finibus odio quisque justo

Mauris dapibus eros nec aliquet scelerisque. Praesent commodo vehicula metus ut hendrerit. Ut imperdiet tellus vitae eleifend eleifend. Sed suscipit aliquam enim, quis volutpat magna aliquam et. Nam luctus congue placerat. Curabitur consectetur fermentum nunc non lacinia. Suspendisse cursus iaculis nisi, ut mattis nisl pulvinar ac. Aenean finibus tortor nisl, eget rhoncus nisl volutpat non. Suspendisse ex massa, placerat id lectus sit amet, efficitur sollicitudin velit. Donec mollis erat efficitur orci mattis, ac ultrices nulla ullamcorper. Ut est augue, dignissim non viverra eget, congue ac nisi. Proin euismod vehicula metus. Nulla non metus enim. Aenean imperdiet tellus lacus, vitae placerat ante tincidunt at. Duis fermentum libero augue, nec finibus nisi accumsan eu. Vestibulum ante ipsum primis in faucibus orci luctus et ultrices posuere cubilia curae; Aliquam eget gravida quam. Donec sapien dui, porttitor a massa et, tincidunt ultrices mi. Donec et tortor sed justo accumsan porttitor ac vehicula lectus. Praesent varius velit non purus facilisis facilisis. Aenean nisl tellus, gravida quis lobortis vitae, congue a mauris. Nulla mi nulla, efficitur ac urna eleifend, facilisis mollis nunc. Nulla facilisi. Maecenas euismod congue porttitor. Vivamus id interdum est.

Mauris quis magna nibh.

Vivamus luctus sed urna vitae vestibulum. In hac habitasse platea dictumst. Sed id risus sodales, vulputate libero eget, interdum quam. Donec aliquam cursus nunc, eget porta quam ornare et. Curabitur nulla augue, suscipit quis accumsan nec, ornare id justo. Donec sed odio condimentum, ornare purus quis, placerat ligula. Aliquam euismod sapien in magna pharetra, quis feugiat est posuere. Nullam quis orci vel urna congue malesuada vitae quis metus. Sed sagittis tempor diam, nec facilisis turpis sollicitudin quis. Pellentesque cursus egestas ante vitae hendrerit. Etiam tempus vel libero vel faucibus. Aliquam sed sollicitudin purus. Nullam egestas nisl purus, eget tincidunt nibh vestibulum in.

Mots-Clefs : ultrices, nulla, ullamcorper