Isabelle Dajoz, Professeure à l’Université de Paris Diderot, interviewée dans un reportage dans Le Monde au sujet de ses récentes études sur les abeilles domestiques en ville.
? Article sur le site Le Monde
Alors que Paris compte près de 2 000 ruches, des scientifiques alertent sur les risques que fait courir l’omniprésence des abeilles domestiques sur les autres pollinisateurs. Reportage dans la capitale.
Par Clémence Duneau Publié le 31 août 2020 à 11h16 – Mis à jour le 04 septembre 2020 à 17h07
Paris compte près de 2 000 ruches. L’objectif : préserver les abeilles dites « domestiques », une espèce très travailleuse qui produit beaucoup de miel. Mais, à cause des pesticides et du manque de fleurs, ces abeilles ont tendance à disparaître. L’installation de ruches permet donc de maintenir l’espèce et de lui laisser une place en ville. Mais ce qui était une excellente initiative pour la sauvegarde des abeilles domestiques l’est aujourd’hui moins pour celle des autres espèces de pollinisateurs. En particulier pour une cousine directe : l’abeille sauvage.
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Pour aller plus loin :
– « Wild pollinator activity negatively related to honey bee colony densities in urban context », Isabelle Dajoz, Lise Ropars, Colin Fontaine, Audrey Muratet, Benoit Geslin, 16 Sep 2019.
– « Arrêtez de mettre des ruches partout ! », France Inter, 25 octobre 2019.
– « Installer des ruches à Paris, est-ce encore une bonne idée ? », Happyculteur, 30 avril 2020.
– « Pourquoi les abeilles disparaissent », Laure Cailloce, CNRS, 28 septembre 2016.