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CNRS INEE – Pour résister à la sécheresse, les serpents traquent l’humidité de leurs habitats

Une étude acceptée dans la revue Oecologia démontre pour la première fois que les reptiles choisissent activement les conditions d’humidité de leur habitat par des comportements d’hydrorégulation. Ce travail1 révèle que ces comportements aident les serpents à limiter les pertes hydriques et donc à atténuer le stress associé aux effets des épisodes de sécheresse. Ces réponses comportementales ne sont possibles que si les milieux naturels sont préservés avec une diversité de microclimats humides.

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La femelle de lézard vivipare (Zootoca vivipara) est sensible à la déshydratation et la chaleur nocturne pendant la gestation. Crédits : George A. Brusch IV

CNRS INEE – Les lézards victimes du réchauffement nocturne et des sécheresses

Le réchauffement climatique a de profonds effets sur les écosystèmes et la biodiversité. Si les températures moyennes augmentent, les températures nocturnes évoluent plus rapidement que les conditions diurnes à l’échelle mondiale. Les animaux « ectothermes » y sont particulièrement vulnérables puisque leur température corporelle dépend des conditions ambiantes. De plus, les épisodes de chaleurs sont associés à des sécheresses importantes et donc une pénurie d’accès à l’eau. Une étude expérimentale publiée dans la revue Oïkos a permis de mieux comprendre les répercussions de ces changements chez une espèce de lézard de climat froid présent en France, le lézard vivipare. Ce travail souligne les effets négatifs du réchauffement nocturne et des sécheresses.

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Luc Abbadie, professeur émérite d'écologie à Sorbonne Université. (Nicolas TAVERNIER/REA)

Les Echos – « On ne construira pas la transition écologique sans les entreprises »

L’activité humaine bouleverse le fonctionnement de l’écosystème du vivant. Plusieurs limites planétaires sont désormais franchies, selon Luc Abbadie, professeur émérite d’écologie Sorbonne Université à iEES Paris. Préservation de la biodiversité et changement climatique sont deux enjeux étroitement liés.

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Usages de la biodiversité végétale par les populations du Vanuatu sur l'île d’Ambae (2011). Stéphanie Carrière / IRD , Fourni par l'auteur

The conversation – Biodiversité : qu’attendre de la COP15 où va se décider la protection des espaces naturels pour les dix ans à venir ?

A la COP15 de Montréal sera présenté le nouveau cadre mondial pour la prochaine décennie. Il sera négocié par les gouvernements des 196 États membres de la CDB dans le but de prendre les mesures nécessaires pour préserver la biodiversité en danger.

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Paturage-patagonie-Valeria-Aramayo

CNRS – Penser globalement, agir localement : comment gérer le pâturage en zone aride dans un climat qui se réchauffe

Une équipe internationale d’une centaine de scientifiques, coordonnée par INRAE, le CNRS et l’Université d’Alicante (Espagne), a mené une première étude mondiale afin d’évaluer l’impact du pâturage sur les écosystèmes arides de la planète, où se situent 78 % des parcours. Leurs résultats, publiés le 24 novembre dans la revue Science, montrent que le pâturage est bénéfique sous des climats relativement froids, et dans des zones géographiques montrant une forte biodiversité animale et végétale. À l’inverse, ces effets deviennent largement délétères dans les régions plus chaudes de la planète et pauvres en biodiversité. Les conclusions de cette étude peuvent contribuer à développer une gestion plus durable des pâturages, ainsi qu’à établir des actions de gestion et de restauration efficaces visant à atténuer les effets du changement climatique et de la désertification.

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Obama nungara mangeant un ver de terre. Photo par Pierre Gros, CC BY-SA

The Conversation – Invasion dans nos jardins : nouvelles révélations sur le ver plat mangeur de vers de terre

Depuis les années 2010 en France, les vers plats (Plathelminthes terrestres) font l’objet d’une attention particulière. Introduits par l’intermédiaire de plantes exotiques en pots, certaines espèces de vers plats prolifèrent dans les jardins et jardineries et sont décrites comme une menace pour la biodiversité des sols envahis. Si l’on sait aujourd’hui que les vers plats sont des prédateurs de la faune terrestre (mollusques, vers de terre ou insectes, selon les espèces), leur impact écologique réel est encore largement méconnu.

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Paysage sahélien, région de Bambey, Sénégal, en septembre 2022

Comment expliquer la persistance du récit de la désertification du Sahel ?

Lorsqu’on mentionne le Sahel aujourd’hui, cette région africaine semi-aride entre le Sahara et l’Afrique soudanienne est souvent associée à la notion de désertification. Mais qu’en est-il au juste ? Que nous disent les dernières avancées en sciences environnementales quant à cette désertification ? Dans quelle mesure le « récit » de la désertification du Sahel s’appuie-t-il sur des résultats scientifiques, ou sur d’autres mécanismes, d’ordre plus politique ?  

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Un apiculteur entretient une ruche et récupère le miel dans un jardin suspendu à Vincennes (Val-de-Marne), en mai 2018. (Hugo Lebrun/Hans Lucas. AFP)

Libération – Ruches sur les toits : en ville, les abeilles filent le bourdon aux pollinisateurs

Si elle vise à protéger le vivant, l’apiculture urbaine produit aussi des effets pervers. Pollinisateurs domestiques et sauvages entrent en compétition sur des territoires limités, tandis que des start-up cherchent avant tout à tirer profit de la mode du «bee-washing».

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