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TropiRoot researchers gather for a field trip in Panama to kick off the group’s in-person workshop. Photo by Daniela Cusack.

La vie secrète des racines : les systèmes racinaires des forêts tropicales sont essentiels pour comprendre la variation des stocks de carbone

Une recherche internationale incluant Marie Arnaud, Chercheuse post-doctorante Sorbonne Université à iEES Paris, suggère que l’étude de la fonction des racines dans les forêts tropicales pourrait aider les modèles de végétation à améliorer les prévisions du changement climatique.

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Cette photo montre un collembole Folsomia candida adulte mesurant environ 2mm de long.

Diversité, plasticité et asynchronie de la sénescence chez le Collembole Folsomia candida

Une grande partie des organismes vivants souffrent de sénescence : leurs fonctions vitales tendent à décliner avec l’âge chez les individus adultes. Existe-t-il des facteurs génétiques ou des paramètres environnementaux permettant à certains individus de retarder ou d’échapper à sénescence ou de moins en souffrir ? L’étude publiée récemment dans Frontiers in Ecology and Evolution décrit finement la manière dont la survie et la reproduction déclinent avec l’âge chez une espèce de Collemboles.

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Photographie d’un ver de terre en Martinique (genre Dichogaster) dans une Broméliacée. Mathieu Coulis

The Conversation – Des vers de terre qui ne vivent pas dans la terre découverts en Martinique

Avec l’accélération de la perte de biodiversité, certaines espèces pourraient disparaître avant que les scientifiques n’aient eu le temps de les découvrir et de les décrire, et sans nous laisser le temps de pouvoir agir pour leur conservation. Ce problème est encore plus critique pour les espèces qui vivent dans des habitats improbables et peu étudiés. C’est le cas de certaines espèces de vers de terre qui ne vivent pas dans le sol, comme la majorité de leurs congénères, mais dans les arbres des forêts tropicales et plus particulièrement dans des plantes épiphytes de la famille des Broméliacées.

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Figure_instalations_sahel

La saisonnalité des vents érosifs est-elle la même dans tout le Sahel ?

Des chercheur·euses de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA), du Laboratoire Interuniversitaire des Systèmes Atmosphériques (LISA) du Centre National de la Recherche Agronomique (CNRA) et de l’institut d’écologie et des sciences de l’environnement de Paris (iEES-Paris) ont comparé dans un article publié dans Aeolian Research, l’érosion et l’érosivité des vents entre l’ouest du Sahel et le Sahel central. Ces études permettront d’adapter des mesures de préservation de la fertilité des sols en fonction de la saison et de la localisation des sols au Sahel.

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Termites au Cambodge_Pascal Jouquet

IRD – Les riziculteurs cambodgiens recyclent les termitières

Les termitières des rizières cambodgiennes procurent de multiples bénéfices bien connus des habitants du bassin inférieur du Mékong. Des scientifiques de l’IRD et de l’Institut de technologie du Cambodge (ITC) ont quantifié ces îlots de biodiversité et répertorié les différents services rendus. Leurs travaux sont publiés dans Soil use and management.

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aculéates

Mimétisme mullérien entre abeilles et guêpes : synthèse des connaissances actuelles et futurs axes de recherche

Un étude dans Biological Reviews dirigée par des chercheurs de l’Institut d’écologie et des sciences de l’environnement de Paris, de L’Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité et du Centre d’Écologie et des Sciences de la Conservation fait la synthèse des connaissances publiées sur le mimétisme mullérien au sein guêpes aculéates et abeilles. Elle met en avant que les aculéates pourraient être l’un des groupes d’organismes mimétiques les plus diversifiés et que la diversité de leurs interactions mimétiques est actuellement sous-explorée.

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INRAE – Stratégie de biocontrôle : l’évolution d’un papillon ravageur de cultures mise en lumière

COMMUNIQUE DE PRESSE – Des scientifiques d’INRAE et de Sorbonne Université, en collaboration avec l’Institut de protection des plantes de Pékin, ont retracé l’évolution d’un récepteur olfactif spécifique de la noctuelle du coton, un papillon ravageur de cultures. Indispensable pour la reproduction du papillon, ce récepteur permet aux mâles de reconnaître le composé essentiel de la phéromone sexuelle de la femelle. Les scientifiques ont pu retracer le parcours évolutif de ce récepteur apparu il y a environ 7 millions d’années et ont identifié 8 acides aminés essentiels pour la liaison entre le récepteur et la phéromone. Leurs résultats, publiés le 8 mai dans la revue PNAS, ouvrent de nouvelles perspectives pour le développement de stratégies de biocontrôle contre ce papillon ravageur.

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IRD – Collecter les urines pour rendre les systèmes urbains des villes subsahariennes plus durables

La mise en place de dispositifs de collecte des urines dans les villes subsahariennes permettrait de rendre ces ensembles urbains plus durables. C’est ce que démontre une étude, menée par quatre chercheurs issus de l’IRD, du Cirad, de l’Université Boubakar Bâ de Tillaberi (Niger) et de l’Université Joseph Ki-Zerbo (Ouagadougou), publiée le 3 mai 2023 dans Regional Environmental Change.

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CNRS INEE – Pour résister à la sécheresse, les serpents traquent l’humidité de leurs habitats

Une étude acceptée dans la revue Oecologia démontre pour la première fois que les reptiles choisissent activement les conditions d’humidité de leur habitat par des comportements d’hydrorégulation. Ce travail1 révèle que ces comportements aident les serpents à limiter les pertes hydriques et donc à atténuer le stress associé aux effets des épisodes de sécheresse. Ces réponses comportementales ne sont possibles que si les milieux naturels sont préservés avec une diversité de microclimats humides.

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La femelle de lézard vivipare (Zootoca vivipara) est sensible à la déshydratation et la chaleur nocturne pendant la gestation. Crédits : George A. Brusch IV

CNRS INEE – Les lézards victimes du réchauffement nocturne et des sécheresses

Le réchauffement climatique a de profonds effets sur les écosystèmes et la biodiversité. Si les températures moyennes augmentent, les températures nocturnes évoluent plus rapidement que les conditions diurnes à l’échelle mondiale. Les animaux « ectothermes » y sont particulièrement vulnérables puisque leur température corporelle dépend des conditions ambiantes. De plus, les épisodes de chaleurs sont associés à des sécheresses importantes et donc une pénurie d’accès à l’eau. Une étude expérimentale publiée dans la revue Oïkos a permis de mieux comprendre les répercussions de ces changements chez une espèce de lézard de climat froid présent en France, le lézard vivipare. Ce travail souligne les effets négatifs du réchauffement nocturne et des sécheresses.

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